L’HISTOIRE DES VINS PRIMEURS
19 novembre 2019

Il était…deux fois les vins « primeurs » !

Celui qui nous concernera dès le troisième jeudi de Novembre est tout jeune puisque issu du dernier millésime . Il est gourmand, facile et apte à égayer une soirée entre copains / copines alors que ce moment d’automne n’en finit pas de nous faire  pencher vers une certaine tristesse.

Nous parlons donc essentiellement du Beaujolais, tant décrié par les « connaisseurs » !

Mais comment est-il né ?

L’histoire que nous préférons est celle de ce restaurateur parisien qui, il y a bien un demi-siècle de cela, débarquant de façon précoce chez son vigneron du Beaujolais habituel, lui enjoint de tout de même déguster le vin « de l’année » encore en cuves. Coup de cœur immédiat pour ce « jus de fruit » ! encore quelques jours de fermentation et cela sera génial de proposer ce vin au comptoir « en primeur » pour ses clients. Et c’est ainsi que l’aventure a commencé !

Le succès de ce type de cuvée a assez rapidement attiré la convoitise du gros négoce, et l’idée artisanale s’est rapidement trouvée quelque peu dévoyée par l’industrie du vin.

Le fameux « goût de banane », procuré par des levures chimiques, a fini par écoeurer plus d’un consommateur alors que pourtant bien de petits vignerons ont su rester sérieux.

Le pari du « Cellier des Docks » est de vous le prouver en s’appuyant sur des vignerons partenaires tout au long de l’année car il serait dommage de cantonner cette appellation à cette seule cuvée. Notre connaissance de leur travail nous permet de garantir des vins nets, gouleyants et digestes, rien que cela !

L’autre pari est de surprendre avec notre « primeur » du Sud-Ouest, bien moins médiatisé.

Notre fidélité à un de nos plus anciens « fournisseur », réputé aussi pour son Gamay sur le terroir de Gaillac fait notre fierté. A découvrir si ce n’est déjà fait puisque ce lien fêtera son …énième anniversaire, plus de trente années puisque cette collaboration, débutée avec le père du vigneron actuel, à l’époque au comptoir de l’auberge familiale landaise !

Quant à l’autre « primeur », c’est le marronnier du printemps !

Qu’est-ce qui se cache derrière ce terme journalistique ?

Les 6 premières bonnes réponses …gagneront notre considération mais aussi un flacon de notre « primeur » du Sud-Ouest !

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