Le Beaujolais Primeur, le voilà !

Et dire que cela dure depuis 1951 …

Chaque 3ème jeudi du mois de Novembre, il nous est permis de découvrir les nouveaux arômes du Gamay, vinifié en « Primeur » ou « Nouveau ». Derrière ce terme se cache un processus de création minutieux et constant : les vendanges sont obligatoirement effectuées manuellement, en cagettes et la vinification fait appel à la technique de la macération carbonique afin de privilégier le fruité du cépage. Il en va de même pour la durée de la cuvaison. Courte, de 4 à 5 jours pour les primeurs, elle produit un vin nouveau frais, gouleyant et aromatique.

Cépage unique, le Gamay noir à jus blanc nourrit la création de 10 crus : Brouilly,  Côte de Brouilly, Chiroubles, Chénas, Fleurie, Morgon, Moulin à Vent, St. Amour,  Régnié, Juliénas. La production du Beaujolais Primeur représente environ 30 % de la production globale et plus de la moitié de la consommation de Beaujolais à l’étranger, toutes appellations confondues. Ce sont nos amis japonais qui en sont les plus friands chaque année !

Enfin, même s’il est beaucoup moins médiatisé, le « primeur » produit par une de nos appellations du Sud-Ouest selon un cahier des charges identique à celui du Beaujolais (cépage, vendange, vinification et date de commercialisation) est réellement à découvrir : il s’agit de « Gaillac ».