Rendez-vous incontournable de l’année au Cellier des Docks, la « Vigne au Cellier » (nouvelle version de Pentedocks) s’est tenue le samedi 28 mai à Biarritz.
Si le concept, éprouvé depuis plus de 10 ans par les équipes du Cellier, reste inchangé, un nouveau nom a été choisi par la nouvelle génération. L’idée étant d’insister sur le rôle de relais du caviste, lien entre producteurs et consommateurs, mais aussi d’expliciter la venue des femmes et des hommes de terrain, que sont les vignerons, jusqu’à la côte biarrote.
Comme de coutume, le chapiteau dressé face à la boutique à accueilli la vingtaine de producteurs triés sur le volet !
La journée a commencé avec convivialité autour d’un café bienvenu, particulièrement pour les vignerons venant d’aussi loin que le Languedoc ou la Rioja ! L’ambiance est bonne, les premières vannes fusent… Sont particulièrement visés, les vignerons du Pays Basque, déjà en retard !
Sous un doux soleil, la journée de rencontre et dégustation peut commencer. Dès 10h, les premiers et vaillants dégustateurs remplissent leurs verres. On parle même d’un fameux amateur à moustache resté sur place de la première à la dernière minute !
Quel plaisir de voir les échanges entre vignerons et clients ! Telle est notre vision du métier de caviste : savoir s’effacer et n’être que le lien entre celles et ceux qui font le vin et ceux qui le dégustent ou l’offrent. Quelle joie surtout, après ces mois de distanciations, de pouvoir se retrouver, déguster et échanger !
“Tiens, goûte et tais-toi”
D’un côté comme de l’autre des stands de dégustation se sont ainsi côtoyer les expérimentés et les novices. En effet, pour certains vignerons ce rendez-vous s’honore presque de générations en générations et pour certains d’entre eux, cela fait 10 ans qu’ils participent avec assiduité à cette rencontre. D’autres, petits nouveaux, ont ainsi découvert l’exercice !
Même histoire du côté des dégustateurs. Certains ne rateraient ce moment pour rien au monde et se donnent rendez-vous dès les premières minutes pour profiter au mieux de la fraicheur des bouteilles et de la vivacité d’esprit des vignerons. Les autres, qui découvrent la dégustation pour la première fois, ont en commun avec les premiers cités de demander la date de la prochaine édition en quittant les lieux !
On s’en doute, tout ceci s’est terminé dans la joie, entre famille et amis, dans le crépuscule d’une ferme arcanguaise. Alors, magnmus, vieux millésimes et beaux flacons coulèrent à flots !
