Voilà, c’est l’été.
Quand nos amis parisiens pensent et prévoient leurs congés, bien souvent ils prennent la direction du Sud. Mais contrairement à ce qu’ils pourraient prétendre, à savoir « je vais faire un petit tour dans LE Sud », la partie méridionale de l’hexagone est multiple, variée, bigarrée.

Ce Sud-là, c’est la Gascogne.

Mariage gascon en 1933. Menu :
Foie gras, andouillette, huîtres, salami, canard, gigot, fromage, gâteau basque, café, pousse-café, pousse-toi de là que je m’y mette.
Elle s’étend sur les départements des Landes, du Gers et des Hautes-Pyrénées, un petit bout des Pyrénées Atlantiques aussi (la partie non basque, évidemment).
Ce n’est peut-être pas la région la plus fréquentée par les amateurs de villégiatures branchées mais elle est grandement estimée par les fines gueules.
Région gastronomique s’il en est, elle abrite en son sein quelques un des mets les plus appréciés par les gourmets.

Parmi les plaisirs de la vie gasconne, la dégustation délicate de l’Armagnac occupe une place de choix. Cette eau-de-vie paysanne est indissociable de la culture gasconne. Son origine se perd dans le temps. Aussi longtemps qu’un gascon se souvient, il y a de l’Armagnac sur la table et dans les barriques. Issue d’une simple distillation de vin, cet alcool conserve tout son caractère et sa fougue à la sortie de l’alambic. Les hommes le domptent grâce aux barriques et à un long et patient vieillissement. Sa couleur, ambrée et brillante, révélée en fin de repas, réveille les vieux débats dont raffolent les gascons ou invite à la sieste bienfaitrice.
Au Cellier des Docks, vous trouverez toujours en bonne place les produits des Côtes de Gascogne. On y apprécie l’authenticité des femmes et des hommes qui distillent ou vinifient.
Voilà pour un des nombreux Sud qui composent la France. Au Cellier on aime vous parler des régions, des histoires et des vignerons. Si vous avez le temps, tendez l’oreille et vous entendrez un accent ou une anecdote pour vous raconter un des nombreux Suds de France.